Le CIVB et les Éditions Féret ont le plaisir de vous convier à la présentation de mon nouveau livre, "Partager le goût du vin", le 18 octobre 2012, de 12h à 14h, 3, cours du XXX juillet à Bordeaux, au Bar à Vin du CIVB.

Confirmation de votre présence souhaitée par e-mail : info@feret.com

Au plaisir de partager, mon livre, un verre, un mot... avec ceux qui viendront. 

Une manifestation remarquablement organisée par le CIVP (Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence).

Avant les bordelais, les provençaux ont présenté leurs vins "en primeur", le lundi 19 mars 2012 au Casino d'Hyères dans le Var, où l'AOC Côtes de Provence présentait 165 crus et groupements de producteurs.


Une organisation au service des professionnels.

Les rosés 2011 sont pâles, vifs et charnus. L'assemblage à base de Grenache, de Cinsaut et de Syrah, associés au Mourvèdre et au Tibouren, laisse une part qualitative au Rolle, un cépage blanc venu d'Italie (Vermentino).


165 crus et groupements de producteurs présents.

Les blancs, vinifiés et élévés en barriques, s'orientent vers la qualité des vins de garde.


Des crûs de grande qualité.

Les rouges, à base de Grenache, de Syrah et de Mourvèdre pour l'essentiel, illustrent la véritable qualité du millésime.


Château Les Apiès, une valeur sûre de l'AOC Côtes de Provence.

Les années de vendanges tardives à Bordeaux, de la fin septembre à la mi-octobre,  ont toujours fait de grands millésimes. Les deux précédents, en 2009 et 2010, en sont la parfaite illustration, le second offrant des qualités organoleptiques plus homogènes.

2011 va rendre les Bordelais plus modestes. Si la précocité des vendanges rappelle 2003, la maturité des raisins et leur concentration n’a rien d’équivalent. L’humidité et la moiteur du mois d’août ont permis au Botrytis cinerea de se développer rapidement sur l’ensemble du vignoble, tous cépages confondus. De plus, les pluies d’août et de septembre ont gonflé les baies, augmentant leur sensibilité et leur rendement en jus. Cette année, c’est l’état sanitaire de la matière première qui a déclenché la précocité de la récolte, et non la recherche d’une parfaite maturité.

On peut déjà parier que les vins produits en 2011 manqueront de matière et de concentration. Les maîtres de chai vont devoir éviter les pièges de l’oxydation, de la surextraction, des longues cuvaisons, et des défauts majeurs que sont les goûts de solvant (acétate d’éthyle), d’acide acétique, de poivron vert (pyrazine) et de moisi-terreux (géosmine).

Comme toujours, pour ces millésimes difficiles, certains crus au savoir faire éprouvé, sauront tirer leur épingle du jeu, prouvant au monde que Bordeaux sait encore faire de grands vins, à des prix plus raisonnables. 

Comme prévu, le millésime 2010 s’avère une très grande année de référence pour les blancs secs, et un millésime remarquable pour les vins rouges et les vins liquoreux. 
 

Pour les vins blancs secs, le Sémillon se révèle aromatique et gras, le Sauvignon livre sa fraicheur, souvent accompagnée de notes minérales. 
 

Les vins rouges, de la rive droite comme de la rive gauche, montrent un très bel équilibre entre alcool et acidité. Toutefois, les tanins évoquent parfois une grande austérité.
Le millésime en rouge paraît plus fermé que le précédent à la même époque. D’un demi-point en alcool, supérieur au millésime 2009, l’acidité plus marquée permet de maintenir un équilibre de grande qualité.
 

Si les vins liquoreux paraissent moins opulents et d’une moindre complexité qu’en 2009, ils offrent cependant un très bel équilibre tout en fraicheur, grâce au Sauvignon et à la Muscadelle, dans une plus faible proportion.

F.Martin 

Mardi 8 février, j'ai eu le plaisir de constater que le journal Sud Ouest annonçait l'ouverture de l'ATELIER DÉGUSTATION.